Tsipras
By glazou on Sunday 12 July 2015, 06:29 - General - Permalink
- bordel total issu de 165 ans de gabegie et bordel
- enfin, un gouvernement pratique une politique de vérité et explique les finances réelles de l'État ; dans la foulée, il est obligé de lancer une politique d'austérité monstre, la Grèce est sous perfusion financière, le système local s'écroule
- il est viré par la population et Siriza remporte les élections
- Tsipras refuse les propositions des créanciers et lance un référendum
- les Grecs approuvent le référendum, refusant les propositions des créanciers
- Tsipras soumet juste avant la deadline une liste de propositions, reprenant dans une écrasante majorité les propositions des créanciers
- émeutes en Grèce, banques brûlées, etc. On commence à entendre que Tsipras a trahi sa parole. L'équipe gouvernementale de Tsipras se fissure.
- la crédibilité de Tsipras auprès des créanciers est gravement diminuée, les différences entre leurs propositions et les propositions de Tsipras sont un point de tension
C'est donc reparti pour une cent soixante-sixième année de bordel. Normal.
Comments
Sur quels organes d'information annonce-t-on des émeutes et des banques brûlées ?
Pour reprendre une réflexion de John Dortmunder dans un roman de Donald Westlake, je ne fais confiance à aucun homme politique. Je ne confierais à l'un d'entre eux pas même un sandwich jambon-beurre, même si nous étions enfermés tous les deux dans la même cabine téléphonique. Cependant, si l'on cherche à être optimiste, on peut se dire que Tsipras cherche à sortir de la gestion au jour le jour des rapports avec les créanciers afin d'avoir le temps et la latitude de faire les réformes nécessaires à la viabilité de la Grèce, en gros pouvoir recouvrer l'impôt. Il est bien sûr tout à fait possible de se tromper en pensant ça.
Un de mes copains, preneur de son à France 3, était en Grèce dans les locaux de la télévision d'État il y a environ vingt-cinq ans et avait été témoin d'une scène étrange. Un événement venait de se produire qui nécessitait l'envoi d'une équipe. Non seulement il n'y avait aucun volontaire, mais ceux qui étaient sollicités refusaient, de manière parfois hargneuse, de se déplacer... Mon copain s'était vu proposer par la suite l'encadrement technique d'une équipe, ce qu'il a poliment décliné.
Message qui n'a rien à voir : n'achetez JAMAIS un clavier de marque Boulanger !