Les primaires PS
By glazou on Wednesday 5 October 2011, 16:45 - Franchouillardises - Permalink
Les primaires PS m'emmerdent. Vraiment. Mais je vais aller voter aux primaires PS. Parce que la Sarkozie, ce régime barbouzard/copinard et celui qui est malheureusement à sa tête, doit tomber et elle doit tomber avec la plus grande différence possible entre son candidat et le ou la vainqueur. Il faut donc envoyer là-bas un candidat ou une candidate PS non seulement à même de battre Nicolas Sarkozy mais également le battre à plate couture. A 50.01%/49.99%, Sarkozy sera battu. A 53%/47% il subira une belle défaite. Je voudrais bien un 56%/44%, une défaite cuisante. Sérieusement.
Oui, je ne pensais pas devoir dire ça, mais dimanche 9 octobre, je crois qu'il faut aller voter aux primaires PS.
Comments
Samedi ? c'est pas Dimanche les primaires PS ?
@Damien: gaaaaah... corrigé, merci !
J'éprouve pour ma part une sorte de sentiment de suffocation, je n'en peux *plus* de Sarkozy. Le lendemain de son élection, j'étais déjà blanc de colère et presque dans le déni. Et c'est allé de pis en pis, à en regretter même Jacques Chirac.
Je sais, j'en fais un peu des caisses, mais je suis viscéralement opposé à ce régime et à son monarque.
Ce type là doit partir.
Ouf ! À la lecture des premiers mots j’ai eu peur… Tout à fait d’accord. Parfaitement argumenté.
Et les clips promotionnels m'emmerdent encore plus que la campagne en elle-même :)
http://www.liberation.fr/politiques...
Comme vous, je ne peux plus voir ce régime en peinture. Mais il y a deux façons de le faire tomber de cinglante façon : avec un score de ouf, c'est votre option. Mais on peut aussi
dire : avec celui/celle des candidats qui ressemble le moins à l'actuel chef d'Etat.
Ouais.
La clairvoyance c'est bien, certains sont juste un peu lents à la trouver ...
http://www.glazman.org/weblog/dotcl...
Sarkozy se fera pas déchirer ; il capitalisera encore sur le vote vieux qui constituait l'essentiel de son avance en 2007 et qu'il continue à chouchouter depuis. ça suffira sans doute pas cette fois ci à rattraper le reste mais ça limitera les dégats pour son camps.
Les primaires PS se déroulent pas trop mal. C'est à mettre au crédit du PS.
Reste que le PS devrait quand même se méfier pour 2012: le PS aura, en apparence, tous les pouvoirs (sénat compris) et si le PS gagne, jamais un parti ne semblera avoir autant les cartes en main, sans vraisemblablement pouvoir faire quoique ce soit, contraint, je pense, très rapidement de prendre des mesures à l'encontre de ses promesses.
Rien qu'avec Dexia, les états francais et belges se portent, ses jours-ci, garants de 100 milliards d'euros d'actifs pourris, et encore, Dexia avait réussi le récent "crash test" des banques de l'UE (juin 2011) ;-) ! Ils devaient être bien ficelés ces tests, tiens.
Ceci étant dit, ce billet est fort bien argumenté. Sarkozy a eu sa chance, mais n'en a rien fait de bien ; autant changer de crêmerie, même si je me dis que la classe politique française est dans son ensemble à pleurer...
Désolé de formuler ça ainsi, mais aux prochaines présidentielles il ne s'agira pas de voter mais de tirer la chasse. Je vais essayer de motiver mes enfants en âge de le faire à voter dimanche prochain. Parce que, parmi les candidats socialistes aussi, il y a des risques graves.
J'ajoute sur le même sujet qu’à lire le comparatif du Monde, François Hollande ne s'engage pas trop et sur pas grand chose. Au moins comme ça on ne prend pas de risques.
http://www.lemonde.fr/politique/art...
Et il fait aussi disparaître vendredi ce qu'il a promis jeudi…
http://www.pcinpact.com/actu/news/6...
J’aime pas trop. Je suis devenu très méfiant.
C'est sur qu'une fois élu, on aura droit à une belle sociale démocratie.
Voter pour les primaires d'un parti dont la simple existence avec celle de l'UMP est une des causes de la non-représentativité de nos politicards ? Voter pour choisir entre "mauvais", "très mauvais", "catastrophique" et "dangereux par bêtise crasse" ? Voter, déjà dans une optique de "vote utile", pour placer un candidat mauvais mais "sûr de gagner" pour tirer la chasse sur la Sarkozie (ce que je souhaite hein, mais pas n'importe comment et pas pour peut-être encore pire...) ? Le "vote utile" est un déni de démocratie, c'est un retour par la manipulation au "régime des partis" que fut pendant toute son histoire et pour des raisons structurelles la IVème République. On vote "utile" pour le candidat d'un "grand parti", qui peut être la dernière des crasses de meules, pourvu qu'il s'oppose à ce qu'on nous conditionne à détester. Ceci augmente considérablement le pouvoir des structures partisanes, au détriment d'une représentativité réelle des masses qui ont autre chose à foutre que d'y militer, et auxquelles le choix est dès le départ autant que possible fermé. Vive l'oligarchie et la politique des professionnels ! Hollande, grand défenseur historique du vote utile (2002, il en parlait bien plus que Jospin), est à mes yeux un des grands pourfendeurs de la démocratie en France, rien que pour ça : peu de postures peuvent être plus antidémocratiques pour qui n'a pas de pouvoir direct. Pour des raisons différentes d'aujourd'hui, la IVème République était "démocratique" selon lesdits partis (le bon Mendès la défendit jusqu'au bout, nul n'est parfait), mais plutôt impotente du point de vue citoyen, et de celui de l'histoire, et plus à cause des guéguerres entre partis que d'une grande volatilité des votes. Pas besoin de retomber dans ses travers (trop de pouvoir aux partis et à leurs tambouilles internes) sans en récupérer les qualités ("morcellement" permettant au moins un peu de défense des intérêts et des idées de *chacun*). La démocratie, tant qu'à accepter sa forme corrompue qu'est la démocratie représentative, a besoin de morcellement, car personne n'a exactement les idées de son voisin. Le ralliement et le consensus ne doivent jamais être des buts, mais plutôt les signes naturels d'une proximité, et d'une acceptation des "défauts" de l'autre. Le "vote utile" a déjà amené l'affreuse Mongolène en 2007, où on nous a demandé le choix cornélien entre la Peste et le Coléreux. Déjà en 2007, j'ai voté blanc aux deux tours, et je me sens bien parti pour voter plus blanc que blanc (mais pas encore abstentionniste) en 2012. Ce que soit dit en passant je ne fais quasiment jamais à une élection locale.
Et je ne parle même pas du problème de la concentration des pouvoirs (de nuisance) entre les mains du candidat PS, ni du biais pré-campagne officielle causé par l'omniprésence de ces clowns dans les médias qui profitent de la très courte durée de la campagne officielle pour faire leur propagande collective dès avant celle-ci et se faire passer pour la seule voie possible hors Sarkozy. Il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir qu'on nous vend du bipartisme comme de la démocratie. Il est encore plus amusant de voir les Verts, caricature vivante de tout le pire du PS (guéguerres internes, étatisme déplacé, pseudo-gauche plus anti-droite que de gauche) comme alternative au bipartisme.
Bref, voter aux primaires PS, pour ma part, j'y vois plus qu'une erreur, j'y vois une résignation à la trahison permanente de la démocratie par les grands partis, la résignation au choix par d'autres de qui peut nous représenter, la résignation à l'idée que le PS a un statut à part dans le monde politique français (héritier de Mitterrand, j'en ferais pas une fierté...), la résignation à voter encore et toujours par défaut pour des candidats qu'on ne peut pas raisonnablement ne pas trouver médiocres, la résignation enfin à une démocratie "représentative" sans représentativité d'aucune sorte, sans enthousiasme, sans conviction, sans projets, sans perspectives. Qui plus est, stratégiquement, le candidat PS, même à répéter la tragique médiocrité de Ségo-2007, ce que même elle ne ferait plus, ne peut pas perdre. Ajoutons à ça que les différences entre candidats hors Montebourg (et encore, et pas forcément en bien...) me semblent pour le moins ténues... Bref, pourquoi voter ce jour-là ? Aujourd'hui, le pouvoir pour le peuple ("démocratie"), il n'est plus dans les urnes, et surtout pas dans celles d'un parti hypertrophié aux protubérances malsaines. J'ai beau chercher Daniel, je suis habitué à te lire depuis des années et j'admire à la fois ta culture et ta justesse d'analyse politiques, mais là, je ne comprends simplement pas.
PS : et soit dit en passant, Sarkozy n'a toujours pas perdu, mais il n'est toujours pas au second tour non plus. 56/44, ce serait dans cette seule hypothèse. Vraiment "cuisant", ce serait absent du second tour. Souhaitable ? Ça peut se discuter.
PPS : pardon d'avoir fait si long, et peut-être un peu fouillis...
"J'ajoute sur le même sujet qu’à lire le comparatif du Monde, François Hollande ne s'engage pas trop et sur pas grand chose. Au moins comme ça on ne prend pas de risques."
Jean, je partage votre analyse sur F.Hollande mais désapprouve fortement votre conclusion.
Il faut de toute nécessité trouver le candidat du changement et non celui qui nous fera voter dans le sens inverse aux prochaines élections, dégouté du comportement du précédent Président...
Ce sont ce genre de votes qui font croire à l'inutilité de la politique à nos concitoyens et qui élisent des personnes ne servant effectivement à pas grand chose.
Je suis aussi en désaccord avec vous glazou sur le fait que ces primaires soit "emmerdantes". Bien au contraire nous n'avons eu aucun précédent de débat politique d'une telle richesse (avec peu de langue de bois) et d'un tel engouement de la vie politique de nos concitoyens.
À défaut d'avoir tenu ses engagements, Nicolas Sarkozy aura au moins réussi à intéresser les français à la vie politique.
Quand à Saint B je partage complètement votre analyse sur le vote utile, à ceci près que le vote blanc pour la plus haute institution publique est pour moi une hérésie pure et simple. Même si j'ai du mal avec cette doctrine manichéenne comme vous, il faut nécessairement faire un choix pour faire avancer les choses.
Se comporter comme la Suisse ou les paradis fiscaux ne fait qu'être complice des divers abus pratiqués par les hommes de pouvoir.
Le système ne sera jamais parfait et l'homme (ou le groupe d'individus) qui dirigera sera toujours celui qui dictera sa politique, bonne, mauvaise, selon les affinités de chacun. C'est un élément de la démocratie que beaucoup oublient, on ne peut malheureusement pas plaire à tout le monde, il nous faut donc faire des choix !
Quant à la Veme République et sa remise en cause (ce à quoi vous faites allusion si je ne me trompe) nous ne votons malheureusement pas pour un référendum sur la question mais bien pour une élection présidentielle. Libre à vous d'en tenir compte lors du vote (ou pas) mais concentrons nous sur les enjeux en cours je vous en prie.
Enfin bon moi perso c'est Aubry (digne fille de Delors, maire de qualité à Lille, et qui a relevé un parti en ruines) vous l'aurez compris ;)
Mieux vaut lire ça que d'être aveugle... quoique !
Ces primaires sont au-delà d'emmerdantes, elles sont l'opération de com la plus ridicule qu'on ait eu à subir depuis le bus de Bayrou, et la plus creuse depuis la conversion de Constantin. Et je me modère pour ne pas devenir grossier.
Non, je ne remets pas en cause la Vème (j'aimerais bien savoir où je l'aurais fait !), bien que je doive reconnaître que je ne l'aime pas beaucoup : le côté "monarchie républicaine" ne peut pas être à mon goût. Je constate seulement que, bien que conçue pour éviter les travers de la IVème, dite "régime des partis", certains arrivent à la faire retomber dedans.
Et la raison essentielle en est simple : l'existence des deux partis-mammouths PS et UMP est pire que tout (les pastèques -verts dehors, rouges dedans- d'EELV ou les nationaux-nouvellement "socialistes" -urk !- du FN n'ont guère d'espoir de les inquiéter, du fait de leurs images de clowns et surtout des modes de scrutin, qui assurent encore une espérance de vie aux partis plus anciens, et je ne parle même pas de Mélenchon, idiot utile d'un Sarkozy qui grâce à lui peut encore raisonnablement espérer atteindre le second tour...), et même dans le contexte d'une République voulue par de Gaulle moins favorable aux structures partisanes que la précédente (loin d'être mon idole, mais loin d'être un âne, le Charles...), ces deux abominations arrivent à nous répéter le ridicule d'un passé politique qu'on espérait révolu, en pire. Ces partis se sont adaptés au système en place, pour récupérer le pouvoir de nuisance de leurs prédécesseurs, mais en plus, ils ne sont plus que deux au lieu de 5 ou 6 à pouvoir espérer peser réellement sur l'avenir de la France, et à partager le pouvoir... alors qu'autour de moi sans chercher très loin je trouve au moins une dizaine de familles de pensée qui mériteraient représentation (j'inclus nationalistes, identitaires, ultra-étatistes, vrais libéraux, trotskistes : je suis peut-être trop démocrate...), je trouve ça tout simplement tragique.
Quant à Aubry, "digne fille"... Je n'aime ni elle ni son père, elle la mère des 35 heures mal ficelées à l'époque (aujourd'hui le monde de l'entreprise s'est adapté, pas de quoi en faire un malaise, mais ce n'est pas grâce à elle !), maire d'une Lille où la laïcité cède le terrain aux "accommodements (faussement) raisonnables", qui tient un parti plus déchiré que jamais, ni plus ni moins en ruines qu'avant et dont le principal artisan de la popularité sondagière s'appelle **Sarkozy**, son père un techno-bureaucrate du genre à confondre un tournevis avec un stylo, plus mondialiste qu'européiste mais surtout jamais socialiste, qui a fui l'élection en 1995 comme si c'était salissant de demander l'approbation du peuple et nous a fait à cause de ça bouffer du Chirac pendant 7 ans (j'hésite à l'accuser des 5 de plus). J'avoue cependant préférer de loin l'un comme l'autre à Flamby-Hollande, l'homme sans tripes, à qui on doit la survie en un seul morceau d'un parti sans âme car sans cohérence (disons le : sans Mitterrand), parti qui ne fera jamais autant de bien que de mal, parti qui semble toujours bien parti pour continuer à polluer la politique française pour quelques années de plus. Les abus des politiques sont les enfants naturels de la concentration des pouvoirs. Il faut dégonfler (mais renforcer) massivement l'État, et contraindre nos élus à avoir peur du verdict populaire plutôt que le contraire. Et ça, avec une alternance bipartisane, ça ne risque pas d'arriver, la sortie est clairement ailleurs. Mitterrand était seulement plus discret que Sarkozy, absolument pas "meilleur", et ses successeurs ne le seront pas non plus. Au mieux, moins vulgaires, ce qu'on peut voir comme un verre à 95% vide ou à 5% plein, au choix. Certaines vérités semblent éternelles.
Quant à la présidentielle... Je vais aller loin mais je pense que même une Marine Le Pen ne nous casserait pas grand chose, aussi psychopathe que serait l'équipe qu'elle pourrait nous mettre en place. Les institutions de la France sont lourdes, figées à en être gluantes, mais elles ont les qualités de leurs défauts et sont de ce fait SOLIDES. La démocratie, si elle existe encore, je le répète, est ailleurs, pas dans les urnes, et n'est surtout pas dans celles-là. Il y a plus de démocratie dans le fait de monter une boite ou une association sans subvensions, dans une grève sur le tas plutôt sans syndicats, dans le simple fait qu'on puisse s'exprimer au quotidien... que dans un vote PS, largement... La Socialisme au départ, ça parlait d'émancipation et de solidarité, pas d'une gestion à la petite semaine, un peu plus honnête mais pas vraiment différente, des affaires publiques. "Faire avancer les choses" ça se fait ailleurs, en se bougeant le cul, pas en allant flatter l'ego d'une demi-douzaine de caves inutiles les bons jours, nocifs les mauvais. On n'est pas une démocratie seulement aux élections, et ça, ça tient encore. Heureusement, parce que sans ça, avec ce qu'on nous présente en guise de candidats, la France pourrait se tirer une balle tout de suite ! Oh, et... en bon démocrate que je suis, mon vote a signification d'approbation, et c'est absolument non-négociable. Une approbation à 80% pourrait me suffire à voter pour un candidat ou un autre, peut-être même un 51%. On est tellement loin de ça... Je ne salirai pas mon vote dans du vote "utile" pour un médiocre, même pas pour chasser Talonette Premier. Un vote qui devient une question d'enjeux et pas de convictions est déjà un vote volé. Peut-être un "petit candidat" à la présidentielle réussira-t-il à me convaincre, mais rien n'est moins sûr. Pour cette primaire, si un candidat avait promis le démantèlement du PS (il faudrait la même chose pour l'UMP, mais ça pourrait être plus naturel pour l'UMP, s'il perd l'élection), je serais allé voter pour, rien que pour ça. Après, et surtout au PS, demander plus de profondeur et moins de clientélisme dans un programme, du courage politique, ou des propositions valables sur par exemple la fiscalité débile de ce pays où l'impôt est gaussien plutôt que progressif (les niches fiscales, ça sert essentiellement aux gens qui ont les moyens de se payer un comptable pour en profiter, ça devrait être au bord de l'inconstitutionnalité) et sert plus à subventionner le bancaire dont les patrons seraient déjà en train de ramer dans des galères si notre justice avait conservé la moindre once de pouvoir réel d'appliquer un Droit sain, à subventionner aussi l'immobilier déjà largement surévalué et à inciter des crasses de meules à faire des gamins à la chaîne plutôt qu'à faire avancer le pays par leur travail, sur la recherche que l'État suicide à petit feu, sur l'instruction et la formation sabotées, bon... Ce n'est pas comme si nos bons énarques avaient des compétences réelles, du courage ou la volonté de servir à quelque chose, hein...
Oh, et puis considérer la démocratie représentative (ou plutôt l'oligarchie choisie sur short-list imposée) comme la seule option, c'est déjà un signe d'aliénation. L'élection, et en particulier la présidentielle est un des trucs les MOINS démocratiques de ce pays. Et soit dit en passant, la Belgique s'est très bien passée d'exécutif au pouvoir, comme quoi "il faut faire des choix"... ou pas ! Ou peut-être les faire soi-même quand on en a besoin, et pas élire des branques pour les faire à notre place.
En tout cas définitivement, plus je me sens "de gauche", moins j'aime le PS. Et ses défenseurs me font juste flipper...
J'ai bien lu tous vos arguments et je vais répondre de façon courte. En effet je ne pense pas qu'un pamphlet comme vous le faites aide à la lecture, donc de grâce si vous me répondez à l'avenir faites un effort pour structurer autrement qu'en forme de pavé.
Il semble que vous ne m'ayez pas compris donc je vais me répéter, je n'aime pas non plus ce principe de bipartisme.
Ceci étant il semble exister un fossé entre vous et moi. À vous lire celui-ci tient à votre interprétation des faits dans le futur comme le passé. Selon vous tout est joué d'avance, médiocre, sans substance, voué à un probable échec car de toute façon ils sont tous "pourris" ou incompétents (bipartisme ou pas).
Laissez moi vous dire mon bon Monsieur que chacun son interprétation, votre "95% vide ou à 5% plein" résume assez bien votre état d'esprit français de râleur de première.
De la même façon pour Marine Le Pen il semble que vous connaissiez bien votre sujet. Je vous rappel donc que le Président de la République est le chef des armées, le ministre de l'intérieur de la police, etc... Et c'est bien là que tout votre point de vue perd sa crédibilité.
Comment oser dire qu'un extreme comme le FN au pouvoir ne remettrait rien en place, c'est bien le signe que vous perdez pied avec la réalité.
Là mon cher Monsieur vous me faire vraiment flipper !
Comme comparer la Belgique à la France, une vaste blague... Six fois moins d'habitants, presque aucun intérêt économique voir de grande entreprise (mis à part des banques dont fortis et dexxia qui s'écroulent littéralement).
Je n'ai fait que critiquer votre approche du vote blanc dont l'utilité que vous semblez défendre me fait doucement sourire. Ceci étant chacun son point de vue donc vous seriez bien aimable de rester correct.
Enfin pour le "Quant à Aubry... qui tient un parti plus déchiré que jamais" c'est faux et archi faux, ne vous en déplaise. C'est soudé que le parti socialiste avance vis à vis de ces élections et ça change de 2007.
À part vomir sur ces primaires, pourriez-vous donc essayer d'étayer votre propos avec autre chose que des affirmations ?
Bien à vous mon cher Monsieur le "haterz"